Dons
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Atelier des médias

RFI

L’atelier des médias est une émission d’entretiens et de reportages à l’écoute des r/évolutions des médias à l’ère numérique. Elle est présentée par Steven Jambot et réalisée par Simon Decreuze.

En podcast chaque samedi ; diffusion radio sur RFI le dimanche à 11h10 TU.

Contact : atelier@rfi.fr

Episode disponible

L’atelier des médias reçoit Jérémie Mani, cofondateur du Podcasthon, une initiative caritative par laquelle des producteurs francophones de podcasts mettent en avant le travail d’une association pour le faire découvrir au plus grand nombre, pourquoi pas récolter des fonds et peut-être inspirer des engagements associatifs.

L’Association et la Cause

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La ZEP

Education

Qui est légitime à prendre la parole ? Qui a le droit de s’écrire ? Quels récits sont dignes d’être rendus publics ? Notre conviction est que l’une des premières inégalités qui entretient et nourrit la fracturation de notre société est là. Entre celles et ceux qui ont accès à une expression et celles et ceux qui ne l’ont pas, entre celles et ceux qui s’estiment légitimes à être lu·es et entendu·es et celles et ceux qui s’en sentent empêché·es.

Depuis près de dix ans, la Zone d’Expression Prioritaire contribue à cette écriture que nous voulons chorale, du récit de ce pays qui est le nôtre.

Chaque année, nous organisons plusieurs centaines d’ateliers d’écriture qui couvrent une partie de l’Hexagone. Selon une méthode éprouvée, nous menons des dizaines de résidences d’écriture, nous accompagnons des centaines de récits qui dessinent par pointillisme la narration de notre époque et des jeunesses, persuadé·es que les « petites » histoires racontent la grande. À travers nos actions, la France s’écrit… et parfois aussi s’écrie-t-elle.

Chacun de ces témoignages est accompagné dans sa conception et dans sa rédaction par l’équipe des journalistes qui collaborent à notre association. Et chacun d’entre eux est validé, assumé par son auteur ou autrice. Car notre objet n’est pas de recueillir une parole mais de l’aider à émerger. Tant dans la forme qu’elle prend que dans sa visibilité.

Aucune illusion, ni aucune intention du « toutes et tous journalistes » ne nous anime mais nous défendons un respect du « toutes citoyennes et tous citoyens » qui porte en lui la légitimité de chacun·e à maitriser la narration de son propre récit. Aux propos de celles et ceux qui n’ont « rien à dire et du mal à se taire » nous préférons donc résolument les récits de celles et ceux qui ont tant à dire mais du mal à le faire.