À l’attention de tous les publics, dont les femmes migrantes en grande majorité, l’association NAYA, qui ne vit que des cotisations et des dons de particuliers, a mis en place les actions de santé, mobilité, garde d’enfants, ateliers, groupe de parole avec psychologue, partenariats, dons de nourriture et de vêtements, entre autres.
Métamorphose nocturne les a rencontrées par l’intermédiaire du Cinéma National Populaire des cinémas d’art et d’essais “Les studios” à Tours (France), qui projetait le film “Juste charity” de Floriane Devigne. Ce film était précédé de témoignages bouleversants de femmes migrantes, avec ou sans papiers. Leurs enfants en bas âge couraient devant l’écran. Enfants nés de viols, enfants sauvées de l’excision, mais enfants dans la joie de vivre, de vivre dans un pays qui peut les protéger, tel est l’espoir fou de leurs mères. Ces migrantes ont subi ce que l’humain peut faire de plus odieux, de plus inhumain, de plus dégradant à des femmes et des hommes en parcours de migration. Il faut savoir que 50% des migrants sont des femmes qui, lorsqu’elles partent de leurs pays, abandonnent tout pour sauver leurs enfants ou se sauver elles-mêmes. Elles sont toutefois, dans l’invisibilité totale des médias. Il nous est apparu évident de poursuivre cette soirée cinématographique en tendant le micro aux femmes de l’association NAYA qui, en quatre ans, est passée de 10 à 475 membres bénéficiaires. Économie solidaire, vestiaire solidaire… solidaire est la voûte, l’ossature de cette association créée par Noumia, Présidente.
Dans le cadre du Podcasthon 2024, nous avons, à l’unanimité, choisi de vous présenter cette association. Ce podcast est très fort, par moment dur, mais absolument indispensable pour entendre les voix des femmes, les voix d’une partie de l’humanité.